Le président de la République française, Emmanuel Macron a achevé, ce samedi après-midi, sa visite officielle de trois jours en Algérie, entamée jeudi 25 août.
Hier vendredi, le président français s’était rendu au cimetière Saint-Eugène à Alger. A cette occasion, il a été interrogé si la question des droits de l’Homme et des détenus d’opinion en Algérie a été évoquée lors de ses entretiens avec le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
« Nous avons tout évoqué avec le président Tebboune, avec beaucoup de liberté, l’intégralité des sujets », a indiqué M. Macron, avant d’ajouter : « Il ne m’appartient pas ici de m’ingérer dans la politique algérienne ».
« Les cas dont j’ai parlé sont les cas que nous connaissions et sur lesquels nous avions à connaitre et à avancer. J’ai fait part de la manière dont je voyais les choses qui est toujours celle de transparence, des libertés politiques et de leur respect », a indiqué le chef d’Etat français, qui a ajouté : « Je sais qu’il (le président Tebboune, ndlr) y est très sensible. Je sais aussi qu’il est attaché à cela. Les cas se régleront en plein respect de la souveraineté algérienne », a-t-il dit.
Alors que des partis politiques et des organisations de défense des droits humains et des militants, près de 300 détenus se trouvent en prison, pour des faits liés au mouvement populaire « Hirak ». Le Président Tebboune nie l’existence de détenus d’opinion et politique en Algérie.
Fin juillet dernier, le chef de l’Etat a, lors de son entrevue périodique avec des médias nationaux, indiqué qu’il n’y avait pas de détenus d’opinion en Algérie. « Il n’y a pas de détenus d’opinion en Algérie et la prétendue existence de ce genre de détenus relève du mensonge du siècle », a déclaré le Président Tebboune.