Les semences, qui constituent le premier intrant dans le processus de production, agricole, sont considérées comme un élément important et hautement stratégique dans la sécurité alimentaire de tout pays.
A ce propos, l’Algérie, qui assure pratiquement son autonome en ce qui concerne les semences des grandes cultures (céréales), importe 95% de celles des cultures maraîchères, bien que le pays est naturellement très riche en ressources phytogénétiques, nous apprend ce jeudi la radio algérienne, qui cite Aissa Zeghmati, expert en sciences agronomiques.
« La semence, qui est le point de commencement de l’agriculture, source du changement et du développement et de la restauration de toutes les espèces végétales. La semence constitue un point important voire stratégique dans la sécurité alimentaire d’un pays », a expliqué Aissa Zeghmati.
« A l’échelle mondiale, il y a 10 entreprises qui dominent pratiquement 75% du marché mondial (des semences) avec un chiffre d’affaires qui avoisine les 26 milliards de dollars », a-t-il ajouté.
Rappelant que l’Algérie est dotée d’instituts de recherches dans ce domaine, l’expert en sciences agronomiques a indiqué que « l’Algérie a pu développer ses propres semences à l’instar des grandes cultures (céréales), où on est pratiquement autonome. Cela fait plus de 25 ans qu’on arrive à faire économiser au trésor algérien quelque chose comme 400 millions de dollars ».
A noter que le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a supervisé, ce jeudi 11 août 2022, l’inauguration de la Banque nationale de semences.