Le Président de la République; Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce dimanche 19 juin, une réunion du Conseil des ministres consacrée à l’examen et au débat du projet de loi organique relative aux associations et du projet de loi de Finances complémentaire 2022 (PLFC), ainsi qu’à d’autres exposés dont la révision des programmes éducatifs et du manuel scolaire, et les préparatifs du 60e anniversaire de l’indépendance ».
Après avoir écouté une présentation du Premier ministre sur l’activité du gouvernement au cours des deux dernières semaines, le président a donné les instructions suivantes concernant la loi de Finances complémentaire 2022.
Le président de la République a instruit le gouvernement de revoir le contenu de la loi selon une vision réaliste et rationnelle qui préserve les grands équilibres financiers de l’État et tient compte de l’importance de pallier le manque de ressources sur la base des effets de la loi de finances 2022. Une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le Gouvernement.
La loi de finances complémentaire 2022 ne devrait pas inclure de nouveaux impôts, et n’affecte en rien les prix actuellement appliqués, afin de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux approuvés par l’État, au profit des citoyens.
Le président Tebboune a insisté sur le fait que les personnes à revenus faibles et moyens ne devraient pas être la catégorie de la population qui paie le plus d’impôts.
Sur les énergies renouvelables, le président a souligné que l’Algérie, forte de ses capacités naturelles et financières, travaille à diversifier ses sources d’énergie, notamment propres, ce qui ouvre la voie aux startups d’entrer dans ce domaine, par le biais de la sous-traitance, dans diverses spécialités.
L’Algérie s’oriente, selon un programme bien pensé, vers la production de l’hydrogène vert et de l’énergie solaire, excluant le foncier agricole, notamment dans des zones stratégiques, de l’exploitation dans des projets d’énergie renouvelable.