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Variole du singe : « l’Algérie n’est pas à l’abri », selon Dr Elias Akhamouk

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Plusieurs pays de l’Amérique du Nord et de l’Europe sont touchés par la variole du singe, une maladie rare, originaire d’Afrique.

Depuis le 14 mai, neuf cas ont été recensés au Royaume-Uni, cinq au Portugal, deux au Canada, un aux Etats-Unis, un en Italie, deux en Belgique, un en Suède et un cas en France. Des cas suspects sont en cours d’évaluation dans de nombreux pays et la situation évolue donc très rapidement, ont prévenu les autorités sanitaires.

En Algérie, l’Institut Pasteur (IPA) a assuré, hier dans un communiqué, qu’aucun cas suspect ou confirmé de cette infection n’a été détecté ou enregistré dans le pays. « Faisant suite à la note d’information publiée le 22 mai 2022 portant sur la variole du singe, l’Institut Pasteur d’Algérie informe qu’à ce jour aucun cas suspect ou confirmé de cette infection n’a été détecté ou enregistré en Algérie », selon le même communiqué.

L’Algérie n’est pas à l’abri de la variole du singe

Ce mercredi 25 mai, le Docteur Elias Akhamouk a indiqué que l’activité infectieuse s’accentue de plus en plus depuis ces deux dernières décennies. Encouragées par les différentes imprudences de l’être humain, les pandémies à l’instar de la Covid-19, tuent aujourd’hui le plus grand nombre d’individus en un temps record. Avec l’émergence de la variole du singe, l’Algérie n’est pas à l’abri.

Intervenant sur les ondes de la radio chaîne 3, l’infectiologue prévient contre l’éventuel relâchement dans la lutte contre ces épidémies. « Avec l’émergence de ces nombreuses maladies transmissibles, il est impératif d’installer des cellules de veille et de surveillance partout dans le pays », appelle-t-il.

Selon le chef du service des maladies infectieuses à l’EPH de Tamanrasset, la prévention demeure l’ultime arme contre les épidémies et les pandémies, notamment la variole du singe qui guette le monde. Il explique qu’il faut « installer des filtres dans nos frontières, comme a été le cas pour la Covid-19, mais aussi former le personnel de santé dans la prise en charge et le diagnostic de cette maladie. »

Le spécialiste pointe du doigt les rumeurs qui circulent à travers le monde sur l’apparition de ces pathologies. « Il n’est pas normal de dire que ces virus sont une fabrication des laboratoires. Cela peut prendre beaucoup de moyens pour mener des enquêtes approfondies à travers un traçage génétique », regrette-t-il.

  

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