Le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), Mohamed Bouhicha, a fait savoir, ce mercredi, qu’un classement national des établissements d’enseignement supérieur algériens (CEESA) a été mis en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en vue de classer des universités algériennes suivant des critères universellement adoptés.
S’exprimant sur les ondes de la radio chaîne 3, M. Bouhicha a énuméré cinq piliers sur lesquels s’appuie le ministère de l’Enseignement supérieur, pour mener à bien les opérations de classement, à savoir : la Pédagogie, la recherche scientifique, l’innovation, lagouvernance et l’ouverture à l’international.
Expliquant que « ce classement national permettra d’avoir une idée précise sur l’université algérienne, pour son accompagnement vers un classement international », M. Bouhicha a précisé que l’objectif d’ici 2024, le classement de certaines universités algériennes dans les tops 500.
Pour atteindre l’objectif escompté, selon lui, les efforts des chercheurs ne doivent pas être abandonnés, et d’ajouter : « il faut avoir un tissu industriel capable de capter les innovations de la recherche, créer des centres d’homologation et d’essai au niveau des facultés concernées pour valoriser les travaux de recherche. »
Pour appuyer ces propos quant à la compétence des chercheurs algériens, le responsable donne l’exemple de la crise pandémique, où les chercheurs algériens se sont mobilisés pour répondre aux besoins en équipements, « il fallait certifier ces recherches pour les préserver », a-t-il regretté.
Autre démarche pour valoriser les travaux scientifiques de nos chercheurs, notamment ceux réalisés en fin de cycle (Master doctorat), la prise en considération des orientations données par les pouvoirs publics aux départements et facultés, afin de mener des recherches ciblés, selon le besoin, a préconisé M. Bouhicha.
Pour donner une visibilité aux recherches des Algériens reconnues au niveau international, Mohamed Bouhicha a indiqué que le ministère de l’Enseignement supérieur a lancé une plateforme des journaux scientifiques algériens qui recense tout ce qu’ils produisent dans le domaine scientifique.