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Hassene Menouar: «Les produits qui présentent des anormalités devraient être boycotté »

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Le président de l’Association « El aman », Hassene Menouar, a indiqué aujourd’hui que les Algériens doivent cultiver l’esprit de boycott de tous les produits présentant une anormalité.

«Les produits qui présentent des anormalités que ce soit dans le prix, dans sa composition, dans l’emballage ou dans la manière d’exposer le produit, devraient être boycotté d’une manière instantané», déclare M. Menouar lors de son passage à la radio chaine 3, soulignant qu’il faut les laisser afin qu’ils reprennent leur normalité.

Citant l’exemple de  la Banane et de la pomme de terre, dont les prix ont connu une flambée, le président de l’Association El aman a encouragé les consommateurs à opter pour des fruits et légumes de saisons et à bouder ces produits, afin d’empêcher des opérateurs et autres intermédiaires « malsains » de spéculer. « Si la banane a atteint le prix de 800 DA, c’est parce que les gens ont continué à l’acheter même en augmentant le prix.  C’est le même principe pour la pomme de terre », ajoute t-il.

Pour lui, les associations devraient être une force de proposition pour essayer de trouver des solutions et des idées et les soumettre aux pouvoirs publics. Il estime que des grands changements  doivent être opérés au sommet de l’État et surtout au niveau de la société qui doit changer ses comportements individuels et collectifs. « On essaye de travailler, dans notre association, sur les deux fronts en organisant des campagnes de sensibilisation, notamment envers les jeunes dans les universités, mais aussi en élaborant des écrits et des études, en permanence, avec des experts pour trouver des solutions à proposer » , explique-t-il.

M. Menouar souligne l’importance de  la régulation du marché, et ce, en réalisant des infrastructures de régularisation. Un point, dit-il, évoqué lors de la récente rencontre avec le Premier ministre. Il déclare à ce propos : «La régulation est défaillante, on est que 45 millions de consommateurs pour un grand pays comme l’Algérie avec toutes ses ressources. Malgré ça, on n’arrive pas à faire fournir sur le marché des produits d’une manière stable et régulière avec des prix constants ».

« On a aussi soulevé au Premier ministre qu’il y a plus de 50 % du marché qui est dans l’informel. C’est ce qui empêche le contrôle sur la qualité, donc sur la sécurité sanitaire des aliments. L’impact est néfaste que ce soit sur la santé ou sur l’économie », conclut-il.

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