Mohamed Hammoudi, Chef de cabinet au ministère de la transition énergétique, estime que « le potentiel de l’Algérie en énergie renouvelable est exceptionnel, vaste et varié. En plus, il est réparti sur l’ensemble du territoire national», selon la radio nationale.
Invité ce mercredi 20 avril 2022 sur les ondes de la radio chaîne 3, M. Hammoudi a indiqué que si nous devions parler uniquement du potentiel solaire photovoltaïque, on pourrait l’estimé à plus de 235 700 terawatt heure (TWH)/an », soulignant que celui de l éolienne, que certains négligent, dépassera 12 940 TWH/an.
L’intervenant a indiqué que si nous devions cumuler le potentiel solaire thermique, qui est de 169 880 TWH/an, nous allons arriver tout simplement à plus de 400 500 TWH/an, selon la même source.
«Ce qui est tout simplement faramineux, puisque ce chiffre correspondrait à 15 fois la demande actuelle de l’électricité mondial et constituerai l’équivalent de 39 fois de notre réserve de gaz», a-t-il ajouté.
« Il y a des zones en Algérie qui pourraient atteindre plus 5 500 heures de vent par an sur une étendu qui dépasse 145 000 km2, notamment dans le sud du pays (Adrar et Tamanrasset), les hauts plateaux ( Djelfa et Khenchela ) et un peut dans le nord (la Kabylie et l’Oranie)qui sont très favorable à l’installation de l’éolien » a-t-il expliqué, précisant que « 80 % de ce potentiel est sur 9 wilayas », a expliqué M. Hammoudi.
« Nous avons un potentiel qui est norme avec 14 millions de tonnes de déchets /an dont 53 % sont organiques. Ca nous fait, donc, autour de 7.5 millions de tonnes qui pourraient être utilisables », selon le même responsable.
M. Hammoudi fait savoir qu’une tonne de déchets c’est l’équivalent de 180 m3 de gaz chaque année.
«Donc c’est très intéressant on pourrait les exploiter et produire de l’électricité ou bien ce qu’on appelle de la méthanisation, soit la fabrication du bio hydrogène ou du bio carburant», a-t-il ajouté.