Réunis samedi au siège de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef) à Alger, plusieurs syndicats, représentant différents secteurs de la fonction publique, ont annoncé à une grève nationale les 26 et 27 avril, pour exprimer « la colère des travailleurs ».
Les syndicats n’excluent pas de radicaliser le mouvement de grève jusqu’à la satisfaction de leurs revendications, à savoir l’amélioration de la situation sociale des travailleurs.
Dans un communiqué sanctionnant cette réunion, les syndicats ont indiqué avoir examiné « la situation sociale dangereuse des fonctionnaires et travailleurs algériens e raison de la dégradation du pouvoir d’achat et la hausse des prix des produits de large consommation ».
Relevant « la dangerosité de la situation sociale des fonctionnaires et de tous les travailleurs algériens qui présage d’une explosion et menace la paix sociale ». Les syndicats ont également pointé « l’incapacité du gouvernement à juguler la hausse des prix et à mettre fin à la dégradation des services publics ». Ils ont aussi pointé la dévaluation du Dinar et l’inflation.
Pour eux, les dernières décisions prises par le gouvernement à savoir la baisse de l’Impôt sur le revenu gobal (IRG), la révision e la grille indiciaire des salaires des fonctionnaires, sont « inutiles », en raison de l' »absence d’impact positif sur le pouvoir d’achat des travailleurs ».
Dans leur communiqué, les syndicats ont étalé des propositions à mettre en place de façon « urgente » : le relèvement du point indiciaire à 100 DA (contre 45 DA actuellement); la création d’un Observatoire national pour protéger le pouvoir d’achat et à ouvrir le dossier des régimes indemnitaires et l’actualisation des primes de zones.