La direction générale de la sureté nationale (DGSN) a annoncé, ce lundi 14 mars 2022, la saisie, la semaine dernière, de plusieurs biens de l’ancien homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, d’une valeur de près de 1000 milliards de centimes non déclarés aux instances judiciaires.
La DGSN a publié un communiqué sur sa page Facebook accompagné d’une vidéo montrant plusieurs biens de Mahieddine Tahkout, actuellement en prison, qui ont été saisis, la semaine dernière, par les services de la sûreté nationale représentés par le service central de lutte contre le crime organisé et le service de wilaya de la police judiciaire de la sûreté d’Alger.
Suite à un mandat de perquisition délivré par le parquet compétent, il a été procédé à cette saisie au niveau d’entrepôts situés dans les communes de Réghaïa, Ouled Fayet, Dar El Beïda et Staoueli (Alger) ainsi qu’un entrepôt dans la wilaya de Béchar, selon la même source, qui a ajouté que ces biens ont été dissimulés par des membres de la famille et des proches de Mahieddine Tahkout et n’ont pas été déclarés aux juridictions compétentes, en vue de procéder à leur transfert et à leur vente de manière clandestine.
La perquisition s’est soldée par la saisie de « 507 véhicules, dont 267 véhicules touristiques de luxe et 84 camions de différentes marques, de jet-skis, de bateaux de plaisance et de motos de luxe ». Plus de 800 cartons de pièces détachées automobiles et 30 conteneurs comprenant 63 moteurs neufs d’autobus ont également été saisis.
La valeur globale des biens saisis s’élève à près de 1000 milliards de centimes, selon la DGSN qui précise qu' »une partie des véhicules était dotée de fausses plaques d’immatriculation et qu’une autre partie était en cours de régularisation administrative, avec la complicité de fonctionnaires de l’administration ».
Sont impliqués dans cette affaire 24 suspects, dont des membres de la famille et des proches de Mahieddine Tahkout qui ont été présentés devant le parquet compétent pour « dissimulation de produits du crime issus de crimes de corruption, blanchiment d’argent et dissimulation de produits du crime, conclut la même source.