Le président de la Société de néphrologie, de dialysés et de transplantation le professeur Tahar Rayane tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur le ralentissement de l’activité de l’Agence nationale de greffe d’organes, quasiment « en hibernation depuis deux ans ».
S’exprimant aujourd’hui sur les ondes de la radio chaine 3, il dit nourrir l’espoir que le nouvel hôpital, dont la création vient d’être annoncée en Conseil des ministres, puisse comprendre un service entièrement dédié à la greffe des différents organes.
« Le nombre de transplantations diminue d’année en année et on est passé de près de 300 greffes, en 2018, à 50 de 2019 à nos jours », fait savoir le professeur ajoutant que pour « le premier trimestre de cette année, les interventions se comptent sur le bout des doigts d’une seule main (…) alors que nous avons près de 15 000 patients en liste d’attente ».
En effet, l’Agence qui a été créée en 2012, et fonctionnelle depuis 2014, ne s’est pas réunie depuis deux ans, et le « le covid ne peut pas tout expliquer » quant à cette inertie. Pour le professeur, « il y a un problème de casting ».