Le délégué national à la sécurité routière, Abdelhakim Nacef, a révélé le début officiel de la mise en œuvre de la décision de suspendre le retrait du permis de conduire à partir de ce mardi 1er février 2022, et de ne payer que l’amende forfaitaire jusqu’à la mise en place du permis à points.
Le ministère des Transports a aboli, à partir de ce 1er février, les commissions de suspension des permis de conduire, ce qui signifie que le conducteur qui a enfreint le code de la route peut récupérer son permis de conduire immédiatement après avoir payé l’amende forfaitaire résultant de l’erreur commise.
Il donne également aux conducteurs contrevenants 10 jours complets pour conduire au lieu des 48 heures précédemment établies, à condition que l’amende arbitraire soit payée avant l’expiration de la période spécifiée de 45 jours.
En cas de non-respect de la procédure par le conducteur à l’issue de ce délai, un procès-verbal est dressé pour non-paiement et adressé au procureur de la République.
Pour les infractions du premier degré, l’amende forfaitaire a été fixée à 2000 DA contre 2500 DA pour les infractions du deuxième degré, telles que le franchissement de la ligne continue, l’arrêt et le stationnement aléatoire.
Les infractions relevant du troisième degré, telles que le non-port de la ceinture de sécurité et l’arrêt ou le stationnement dangereux, ou l’entrave à la circulation, des amendes de 3000 DA seront appliquées, tandis que des amendes de 5000 DA seront appliquées aux infractions du quatrième degré, telles que les manœuvres interdites sur les autoroutes, véhicules sans phares et infractions aux dispositions relatives aux carrefours et utilisation d’un téléphone portable.