La société algérienne Condor Electronics, spécialisée dans l’industrie électronique et électroménagère, compte exporter prochainement ses produits de manière « régulière » vers la Côte d’Ivoire. C’est ce qu’a fait savoir, dans des déclarations l’agence APS, le directeur général de Condor Electronics, Mohamed Salah Daas, en marge de la participation de cette société à la 29e édition de la Foire de production algérienne (FPA).
Ces exportations interviennent suite à la signature en juin dernier d’un contrat de distribution entre Condor Electronics et un partenaire ivoirien. A ce propos, le DG de Condor Electronics a précisé que le contrat prévoit d’expédier les références de la marque algérienne pas seulement en Côte d’Ivoire mais aussi vers ses pays voisins tel que le Ghana, le Mali. « Le partenaire ivoirien se déplacera en Algérie au cours de la semaine prochaine pour régler les derniers détails, en prévision de réaliser la première expédition de produits », a-t-il annoncé.
Un chiffre d’affaires cumulé à l’export de 80 millions de dollars ces trois dernières années
Condor Electronics a réalisé un chiffre d’affaires cumulé à l’export de l’ordre de 80 millions de dollars lors des trois dernières années, a précisé M. Daas, rappelant que les produits de la marque sont déjà présents en Tunisie, en Libye en Mauritanie, au Sénégal, au Bénin et au Congo.
Dans le but d’être plus compétitif sur les marchés africains qu’elle cible « en priorité », Condor a investi dans une unité de production du panel télé (dalles) afin d’augmenter le taux d’intégration de ces téléviseurs et baisser leur prix.
Cet investissement avec une capacité journalière qui varie, selon la taille de l’écran entre 1.000 et 1.800 unités, permettra à Condor de porter le taux d’intégration à 62% alors qu’il était à 22% auparavant, ce qui impactera le prix des téléviseurs qui « baissera en conséquent de 15% grâce à cette intégration », précise M. Daas.
Les téléviseurs ne sont pas le seul segment de produits de la marque algérienne à bénéficier d’un taux d’intégration « important », selon le responsable, puisque le chauffage « est à 100% intégré, ainsi que la cuisinière », au moment ou un modèle de lave-linge présente un taux d’intégration « qui dépasse les 60% ».