Le nombre d’intentions d’investissement s’affiche en légère baisse (-4%), a relevé, mardi, le directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), Mustapha Zikara, selon qui, cette baisse s’explique par l’attente des investisseurs de l’adoption du nouveau Code d’investissement.
Intervenant sur les ondes de la radio chaîne 2, M. Zikara a précisé que le total des investissements enregistrés durant les 9 premiers mois de l’année 2021 auprès s’est établi à 1365 projets pour un montant de près de 360 milliards de DA, selon l’agence APS.
S’agissant de la nature des projets déclarés, le DG de l’ANDI a souligné qu’ils concernent principalement le secteur industriel, où le nombre de déclarations avoisine les 715 projets, alors que le nombre des grands projets (dépassant le montant de 500 millions DA) s’élève à 186 projets.
En matière d’emploi, ces projets d’investissement devront permettre, sur la base des déclarations faites par leurs promoteurs, la création de 34.220 postes de travail.
Nouveau Code d’investissements
Evoquant le nouveau Code des investissements, M. Zikara a précisé qu’il est prévu, dans ce cadre, la création d’un guichet spécialisé pour les grands projets, et ce, en application des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Ce guichet spécialisé sera élargi aux traitement des investissements directs étrangers (IDE) en tenant compte des spécificités de ces investissements et de leurs impacts sur l’économie nationale, avec l’affectation d’un personnel spécialisé dans la prise en charge de ces projets, a-t-il mentionné.
Il est prévu aussi, dans le cadre du nouveau texte, la suppression du Conseil national des investissements et la révision des systèmes d’octroi des avantages fiscaux selon les régimes appliqués (conventions, régime général et dérogatoire pour certaines régions).
Selon le DG de l’ANDI, il a été décidé de maintenir les régimes général et dérogatoire, avec la révision des dispositions sur les incitations fiscales accordées aux investisseurs, alors que le régime dit de conventions sera remplacé par d’autres dispositifs.
A ce propos, il a fait état de l’introduction d’un régime dédié aux grands investissements structurels, d’un régime portant sur la création d’activités prioritaires et d’un dispositif spécifique à la gestion et à la création des zones d’activités et logistiques dans le cadre du soutien à la politique d’exportation fixée par les pouvoirs publics.