Le délégué national aux risques majeurs au ministère de l’Intérieur, Abdelhamid Afra, a annoncé la révision de la loi relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable à partir de la semaine prochaine, à travers une large consultation au cours de laquelle des experts et des représentants de la société civile.
Invité ce mercredi 22 septembre 2021 sur les ondes de la radio chaîne I, le même responsable a expliqué que la loi relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable promulguée en 2004 n’a pas encore été mise en œuvre faute de définition des responsabilités, des objectifs et des délais de mise en œuvre.
À cet égard, Abdelhamid Afra a déclaré que cette loi avait identifié 10 risques majeurs, dont un comprenant 5 risques liés aux changements climatiques, selon la même source.
Concernant la quantité de pluie qui est tombée hier dans le pays, le délégué nationale aux risques majeurs a déclaré qu’elle a atteint 50 mm dans certaines zones, ce qui est la quantité qui tombe habituellement sur un mois entier, notant que les pertes n’étaient pas importantes.
Il a souligné la nécessité de passer rapidement de « la gestion des catastrophes à la gestion des risques de catastrophe par la proactivité, l’alerte précoce, la prévision et la prévention ».
Il a ajouté qu’il existe une stratégie nationale pour réduire les risques d’inondations, qui a identifié 865 zones menacées d’inondation connues pour leur superficie, leur niveau d’inondation potentiel, la qualité des sols dans ces zones et même la couverture végétale, qui est un facteur majeur de la survenance d’inondations.
Le même responsable russe a indiqué que l’Algérie dispose aujourd’hui de stations pluviométriques, mais elles ne sont pas numériques, précisant que dans un premier temps, les stations doivent être converties en numérique afin d’être connectées à une station centrale qui collecte les données.