Le Premier ministre et ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, s’attend à ce que la valeur des importations algériennes baisse d’ici la fin de cette année 2021 de plus de la moitié de la valeur enregistrée en 2014, pour atteindre 30,4 milliards de dollars, a rapporté ce mercredi 22 septembre 2921 la Télévision publique.
Au cours d’une séance publique consacrée aux réponses aux questions des sénateurs dans le cadre de la présentation du plan d’action du gouvernement, le premier ministre a indiqué que la facture des importations atteindra 30,4 milliards de dollars d’ici la fin de l’année en cours, contre 64 milliards en 2014.
Le premier ministre a souligné que « cette baisse indique l’ampleur de la corruption et du gaspillage que le pays a connu » les années précédentes », selon le même média.
Dans le cadre de sa réponse aux moyens de financement de l’économie nationale, M. Benabderrahmane a affirmé que malgré les circonstances économiques et locales dictées par la pandémie du Covid-19, l’État n’est pas eu recours à la planche à billets, ni à l’emprunt extérieur, et il ne le fera pas, a affirmé le premier ministre.
Le premier ministre a indiqué qu’au lieu de cela, l’État a ordonné de rationaliser les dépenses et de contrôler les importations loin de l’extravagance et de la corruption qui caractérisaient les opérations d’importation étaient familières, selon la même source.