Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane s’est exprimé, jeudi, sur la hausse des prix des produits alimentaires. Pour le Premier ministre, cette hausse est « conjoncturelle » et induite par les retombées de la pandémie (Covid-19).
Répondant aux préoccupations des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du débat du Plan d’action du Gouvernement, M. Benabderrahmane a souligné que la hausse de certains produits alimentaires comme les légumineuses était essentiellement due à la hausse importante enregistrée sur les marchés mondiaux, induite par les retombées de la pandémie (Covid-19), rapporte l’APS.
Selon les explications du Premier ministre, la pandémie du nouveau coronavirus a engendré une hausse des coûts de la production et du fret international, en sus de la hausse des prix de certains intrants, ce qui a provoqué une hausse des prix sur le marché national.
Il a précisé que la hausse de ces produits « est conjoncturelle », encouragée par « la cupidité et les pratiques immorales, voire illégales de certains vendeurs sans scrupules ».
Des mesures « urgentes » pour préserver le pouvoir d’achat du citoyen
Pour préserver le pouvoir d’achat du citoyen, le Gouvernement a pris une série de mesures « urgentes » pour assurer un approvisionnement régulier du marché en ces produits, et a recouru à tous les mécanismes de régulation pour maîtriser la hausse des prix, en veillant à intensifier le contrôle, durcir les mesures coercitives contre les contrevenants et lutter contre le monopole et la spéculation.
M. Benabderrahmane a indiqué, en outre, que les prémices d’une reprise économique commençaient à se dessiner à l’horizon, après la stagnation induite par la pandémie (Covid-19).
La reprise économique est en bonne voie avec un taux de 2,8% enregistré durant le premier trimestre, lequel devrait dépasser les 4 % à la fin de l’année 2021, a indiqué le Premier ministre, ajoutant qu' »il s’agit là d’un indicateur positif pour l’emploi et la stabilité des prix ».