Les revers de l’affaire Pegasus semblent avoir des remous autant négatifs, que positifs. Du moins en ce concerne l’Algérie , qui a toujours su se défendre des attaques et de agressions, principalement, celles du makhzen, a su tiré enseignement de sa dernière tentative de nuire à l’unité du peuple algérien, lamentablement orchestré par l’ambassadeur onusien du Maroc, annonçant le soutien à une entité considéré comme terroriste par l’Etat Algérien.
Sans parler de l’affaire Pégasus, qui finalement a motivé le lancement du premier Centre national de cybersécurité , rattaché à l’opérateur Algérie télécom. Une annonce faite par le ministre de la Communication, M. Ammar Belhimer.
Une avancée remarquable, vu la faiblesse de l’Algérie dans ce domaine, qui lui vaut actuellement d’occuper les dernières places dans las classements mondiaux, en termes de cybersécurité. Une facette positive de cette sinistre affaire, qui défraye la chronique, et pour laquelle le ministre n’ a pas manqué considère comme une énième alerte, «Le scandale d’espionnage israélo-marocain via le logiciel Pegasus est une preuve de plus que nul n’est à l’abri de la cybercriminalité dont les auteurs sont des individus ou des parties sans scrupules. Notre pays est conscient des défis imposés par le mauvais usage d’Internet, c’est pourquoi il veille à garantir la sécurité informatique relative à la vie des individus et l’intégrité des organes de l’Etat.
Ce centre va permettre à plusieurs entreprises et organes de bénéficier de ses services à même de faire face aux cyberattaques».
Il s’agit de mettre en place une réelle politique et une gouvernance efficiente du numérique, sur lequel vont se baser les différents paradigmes de la gestion économique du pays. Une espèce de bouclier qui prémunit les institutions les particuliers des attaques sournoises à travers le Net.
Nul doute que ces dernières vont, non seulement se poursuivre, mais auront tendance à s’intensifier. Les appétits voraces des grandes puissances impérialistes, ne lâcheront prise. Elles ne renonceront jamais à leurs desseins de néo-colonialisme économique, qui vise depuis des lustres la conquête des pays en voie développement ou sous développés pour en soustraire toutes les richesses.
C’est sur cette fibre qu’a voulu jouer le Makhzen, qui au demeurant se terre, pour tenter vainement de réduire le bruit sur l’affaire la plus sibylline de son histoire diplomatique.
A tel point que le récent discours du Roi Mohamed VI, ne contient aucune allusion à l’affaire Pegasus, et semble vouloir maquiller l’énorme atrocité de ses manœuvres ridicules, par un appel à l’ouverture des frontières en les deux pays, en signe de bonne foi.
Sauf que , la tâche est grande , et si le Makhzen feint de ne pas la voir, elle demeure visible pour tout le monde, et met au grand jour une position ancienne du makhzen, et confirmé récemment à travers la normalisation de ces frelations avec Israël