Les soubresauts de la crise politique que traverse la Tunisie, suite à la décision du président tunisien, Kais Saied, de limoger le premier ministre et de geler l’activité du Parlement, continuent de faire réagir la classe politique algérienne.
Après le MSP qui a dénoncé, dans un communiqué du bureau exécutif, « un coup d’État contre la Constitution tunisienne et la volonté du peuple tunisien », tout en appelant les autorités algériennes à « soutenir les institutions légales en Tunisie, à condamner le coup d’État », le Parti des Travailleurs (PT), de Louisa Hanoune, a affirmé qu’il «suit avec une grande attention les développements politiques en Tunisie ».
Dans un communiqué publié, hier mardi, sur sa page Facebook, le PT a dénoncé « énergiquement toutes les ingérences extérieures de l’Union européenne, des États impérialistes et du monde arabe et musulman ainsi que tout parti (e) extérieur (e) », affirmant que «le peuple est la source de tout pouvoir ».
Par conséquent, « le peuple tunisien a le droit de décider librement de son sort, sans aucune immixtion externe, de dresser ses priorités, de choisir les moyens de satisfaire ses aspirations et exercer pleinement sa souveraineté, définissant lui même la forme et le contenu des institutions dont il se dote », a souligné le parti de Louisa Hanoune.
Le PT estime que « le peuple tunisien est donc le seul habilité à se prononcer sur les décisions qui engagent le présent et l’avenir de la Tunisie », en rappelant que «comme toute révolution contrariée et non pas morte, la révolution tunisienne a repris son cours 10 ans après son déclenchement avec au centre les mêmes exigences socio/économiques et politiques ».
Le parti de Louisa Hanoune a réaffirmé son soutien au peuple tunisien, en se disant contre toute ingérence dans les affaires intérieures du pays.
« Tout en s’abstenant de toute immixtion dans les affaires de la Tunisie, le PT renouvelle son soutien inconditionnel au peuple tunisien », a soutenu le PT dans le même communiqué.