Le Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie a déclaré aujourd’hui qu’avec la nouvelle vague du coronavirus, le patient peut être en danger de mort, même s’il a été vacciné deux fois contre le virus et a pris des doses de médicaments.
Le professeur a déclaré, dans une intervention à la radio régionale de Sétif, qu’avec la nouvelle souche Delta, le taux d’infection pulmonaire dépassait 50%.
Le professeur Djenouhat a expliqué que la prise de la première dose du vaccin ne protège le patient qu’à 30%, tandis que les 70% restants de la protection n’apparaissent que 15 jours après la prise de la deuxième dose du vaccin. Il a insisté que le vaccin est nécessaire, soulignant que si les patients l’avaient pris tôt, le taux de mortalité n’aurait été que de 5%.
Le responsable de l’association a révélé qu’il avait suggéré au comité scientifique l’utilisation d’espaces sportifs intérieurs et de mosquées pour la vaccination. Le professeur a ajouté que le taux de vaccination en Algérie, selon les derniers rapports, a atteint entre 3 et 4 millions de vaccinés.