AccueilActualitéNationalScandale Pegasus : l'Algérie ouvre une enquête

Scandale Pegasus : l’Algérie ouvre une enquête

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La justice algérienne a décidé d’ouvrir une enquête suite au scandale d’espionnage impliquant le Maroc, qui a espionné les données personnelles et téléphones portables de milliers de personnalités dont des algériens, grâce au logiciel espion « Pegasus » développé par l’entreprise israélienne NSO Group.

Ainsi, selon les révélations de l’enquête menées par plusieurs médias internationaux dont le journal français Le Monde, ce sont plus de 6.000 numéros algériens qui ont été ciblés par le Maroc dans le cadre de cette vaste opération d’espionnage. Parmi les Algériens ciblés par cette opération d’espionnage, on trouve des hauts responsables politiques, mais aussi les militaires, les diplomates, et même les chefs de partis politiques et des chefs d’entreprise.

Ce jeudi 22 juillet 2021, le Parquet général près la Cour d’Alger a annoncé, dans un communiqué, que le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire sur l’existence d’un système d’intelligence informatique d’écoute et d’espionnage ayant visé les intérêts de l’Algérie, mais aussi des citoyens et des personnalités algériennes.

« Suite aux informations divulguées à travers des organes de presse nationaux et internationaux, ainsi que des rapports émanant de certaines chancelleries, faisant état de l’existence d’un système d’intelligence informatique d’écoute et d’espionnage ayant visé les intérêts de l’Algérie, mais aussi des citoyens et des personnalités algériennes, et en application des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le Parquet général près la Cour d’Alger informe l’opinion publique que le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les faits en question, diligentée par les services de police judiciaire spécialisée en matière de répression d’infractions liées à la cybercriminalité et aux technologies de l’information », précise le communiqué diffusé via l’agence officielle APS.

« Si les faits, objet de cette enquête, sont avérés, ils constitueraient des infractions réprimées par la législation algérienne sous sa forme criminelle pour avoir rassemblé des renseignements, objets et documents au profit d’une puissance étrangère aux fins de nuire à la défense nationale et constitueraient également des infractions d’accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et d’atteintes aux secrets des communications », conclut la même source.

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