Face à la hausse des accidents de la route ces derniers mois, les différents responsables du secteur, notamment les associations de prévention routière ou les pouvoirs publics, tentent de trouver des solutions pour endiguer l’hécatombe.
Intervenant ce dimanche 18 juillet 2021 sur les ondes de la radio chaîne I, Moussa Salah, président du bureau d’Alger de l’association nationale de prévention routière, a appelé à une révision du système de sécurité routière, en actualisant les conditions d’obtention du permis de conduire, et en intégrant l’éducation routière dans les programmes des trois cycles de l’éducation.
Il a déclaré que la hausse significative des accidents de la circulation de 46% par rapport à l’année précédente, avec une moyenne de 10 000 accidents, incite à tirer la sonnette d’alarme et à unir tous les efforts.
A cet égard, le même responsable a appelé à la nécessité de reconsidérer l’ensemble du système de circulation, et a suggéré de relever l’âge d’obtention du permis de conduire jusqu’à 21 ans pour la catégorie B et 26 ans pour les poids lourds, ajoutant que la plupart des accidents sont causés par des jeunes entre 18 et 29 ans.
Il a par ailleurs indiqué que son association a élaboré, tout au long de l’année, un programme de sensibilisation et aux accidents de la circulation, appelant en même temps à reconsidérer également les méthodes de sensibilisation traditionnelles qui, selon lui, ne donnent toujours pas les résultats attendus.
Pour rappel, Mme. Khellaf Fatima, chargée de la communication à la Délégation nationale à la sécurité routière (DNR), a indiqué, dimanche dernier, que la Délégation nationale travaillait à la modification du code de la route et à la criminalisation de certaines infractions graves, en proposant une peine de prison au lieu d’une amende financière.