La société énergétique italienne Eni a indiqué mercredi 7 juillet 2021 qu’elle allait travailler en Algérie aux côtés du groupe Sonatrach sur un projet pilote de production d’hydrogène vert.
Dans un communiqué publié sur son site internet, Eni a fait état d’une réunion avant-hier à Alger entre le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, et le General Manager Natural Ressources de Eni, Alessandro Puliti, « pour faire le point sur l’avancement des activités d’Eni » en Algérie.
Lors de cette réunion, les deux sociétés ont convenu d’accélérer leur collaboration dans le domaine technologique, notamment dans la filière hydrogène vert. « Sonatrach et Eni ont convenu d’accélérer leur coopération dans le domaine technologique, en s’appuyant sur le protocole d’accord signé par les deux sociétés en mars dernier à Milan (Italie, ndlr), avec un accent particulier sur la production d’hydrogène« , lit-on dans le communiqué.
A meeting to accelerate collaboration in the technological field, in particular in the hydrogen sector using electricity generated from #renewablesources, #solar and #wind. https://t.co/xkrvu1rpnW pic.twitter.com/IkKyOGtkzR
— eni (@eni) July 7, 2021
« Une feuille de route a été tracée pour l’évaluation conjointe de la faisabilité technique et commerciale d’un projet pilote de production d’hydrogène à partir d’électricité produite à partir de sources renouvelables (solaire et éolien) », précise le même document, qui souligne qu' »afin de préserver les ressources en eau du pays, l’utilisation de l’eau produite par les champs pétrolifères sera examinée pour les processus d’électrolyse nécessaires à la production d’hydrogène », indique-t-on.
En outre, ajoute la même source, « les deux sociétés ont réaffirmé leur engagement d’accélérer la coopération pour l’objectif commun de réduire l’empreinte carbone de leurs activités respectives » en Algérie. Les projets en cours visent à accroître l’efficacité énergétique des processus de production, à l’électrifier les stations d’épuration, réduire les émissions de méthane, installer des usines de bioraffinage et à développer simultanément de nouvelles solutions énergétiques à zéro émission, indique encore le communique d’Eni.
Le communiqué rappelle qu’Eni est présente en Algérie depuis 1981. « Avec une production en capital de 90 000 barils équivalent pétrole par jour, Eni est la première entreprise internationale du pays », conclut la même source.
A noter qu’aucun calendrier n’a été donné pour le développement dudit projet et Sonatrach n’a pas communiqué sur cette réunion.
Rappelons également que la société italienne Eni devrait racheter les actifs de la compagnie britannique British Petroleum (BP) en Algérie. Le retrait de BP est dicté par sa nouvelle stratégie orientée vers les énergies renouvelables.