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Flambée des prix des produits alimentaires : La facture d’importation de l’Algérie risque d’augmenter de 25 à 30%

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Face à la flambée des prix des produits alimentaires sur les marchés mondiaux, la facture des importations alimentaires de l’Algérie risque d’être salée durant l’année en cours.

En effet, l’agro-économiste et enseignant chercheur à l’école nationale d’agronomie, Ali Daoudi, a relevé, ce mercredi 9 juin sur les ondes de la radio chaîne 3, que cette année, les marchés mondiaux sont en train de s’enflammer, en précisant que les prix de toutes les matières que l’Algérie importe, notamment les céréales  connaissent une tendance haussière inquiétante qui risque de nous pénaliser.

En conséquence, a expliqué M. Daoudi, la facture des importations de l’Algérie risque d’augmenter de 25 à 30 % en 2021, avec les mêmes quantités qu’on a l’habitude d’importer. Selon lui, cela est un argument de  taille pour continuer à investir dans la promotion de la production nationale quelle que soit son coup.

Un déficit prolongé des ressources en eau peut affecter l’activité agricole

Abordant le secteur de l’agriculture et le stress hydrique auquel fait face l’Algérie ces dernières années, en raison de la faible pluviométrie, qui n’est pas sans conséquences sur la production agricole du pays. L’agro-économiste a expliqué que sans eau, pas d’agriculture. Selon lui, un déficit prolongé de cette ressource peut affecter l’activité agricole. La sécheresse va encore augmenter et les agriculteurs cherchent des assurances pour continuer à produire, a-t-il prévenu.

L’enseignant chercheur à l’école nationale d’agronomie a considéré que le Fond des calamités naturelles (FCN) doit être réactivé et repensé si on veut inciter les agriculteurs à prendre le risque et produire. « Il faut donner de l’assurance aux producteurs pour qu’ils puissent projeter, s’investir et continuer à produire », a-t-il dit.

En outre, M. Daoudi a indiqué, au sujet du foncier agricole, que le prochain législateur aura une lourde responsabilité, faire barrage au bradage du foncier agricole. « Le foncier agricole est une ressource rare qu’il faut protéger et valoriser de la manière la plus optimale possible. Cala ne peut se faire qu’à travers une stratégie claire avec des instruments opérationnels partagé par tous et qui permettent effectivement d’attendre cet objectif », a-t-il expliqué.  

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