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La production céréalière impactée par la faible pluviométrie

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La faible pluviométrie enregistrée cette saison en Algérie a impacté la production agricole, particulièrement la filière céréalière. En effet, la production céréalière de la campagne moisson-battage 2020-2021 devra enregistrer une baisse en raison des facteurs météorologiques, à savoir le déficit pluviométrique.

C’est la prévision du directeur général de l’Institut technique des grandes cultures (ITGC), Mohamed El-Hadi Sakhri, qui s’est exprimé mercredi sur les ondes de la radio chaîne 1. Ce dernier a déclaré que la production lors de la campagne moisson-battage qui a débuté récemment, connaîtra une baisse, en raison de la rareté des pluies qui a dominé lors de cette année, comparativement au rendement réalisé lors de la saison précédente et qui s’élève à 3,9 millions de tonnes.

Le DG de l’ITGC a dit avoir donné des instructions strictes aux responsables locaux et aux agriculteurs, en vue d’améliorer le rendement et remédier à cette baisse prévue. Il leur a demandé de collecter une plus grande quantité possible de grandes récoltes, notamment l’orge et le blé tendre, d’éviter leur gaspillage ou leur vente sur le marché noir, rapporte le site de la radio nationale.

Une grande partie de la récolte écoulée sur le marché parallèle par certains agriculteurs

Relevant que plus de 2.200.000 hectares d’orge ont été cultivés et que seulement 400.000 quintaux ont été récoltés, M. Sakhri a imputé cette situation à la vente de la récolte sur le marché parallèle par certains agriculteurs, au lieu de procéder à sa vente à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).

Le même responsable a également évoqué le programme de développement du blé adopté par le Gouvernement, en vue de réduire la facture d’importation de ce produit, laquelle dépasse 1,5 Mds USD annuellement.

A ce propos, il a indiqué : « notre objectif est d’améliorer la production du blé tendre et de réduire la facture d’importation de 60% et ce, à travers l’accompagnement des agriculteurs, tout en les incitant à respecter le processus technique, en vue de relever le rendement, développer les moyens de fertilisation, lutter contre les dégâts affectant la récolte et le développement des moyens d’irrigation, en vue de faire face à la sécheresse ».

Interrogé sur le développement des cultures oléagineuses, le DG de l’ITGC a expliqué que l’Algérie possède des capacités de production de Colza sur des terres en jachère et peut réduire la facture des importations de cette denrée de 80%.

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