Le PDG de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Tahar Allache, a fait savoir, mardi, que le chiffre d’affaires annuel de l’aéroport d’Alger a enregistré une baisse de 60% en 2020 par rapport à l’année précédente, en raison notamment de la pandémie de Covid-19.
Cité par l’agence officielle APS, M. Allache a précisé que le chiffre d’affaires s’est établi en 2020 à 3,7 milliards de dinars, contre 9,4 milliards de dinars durant l’exercice 2019, soit un gap de près de 5,7 milliards de dinars.
Le PDG de l’aéroport d’Alger a expliqué cette chute par la suspension des vols réguliers depuis le 17 mars 2020, décidées par le gouvernement, dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie.
Les vols domestiques ont repris progressivement à partir du début du mois de décembre 2020 à travers l’ensemble des aéroports du pays.
Plus de 94.000 passagers vers l’étranger depuis début 2021
Par ailleurs, Tahar Allache a indiqué que plus de 418.000 passagers ont transité par l’aéroport d’Alger depuis le début de l’année 2021, dont 94.000 sur le réseau international, « exclusivement dans le cadre du rapatriement.
Il a précisé que le nombre global des passagers ayant voyager depuis l’aéroport d’Alger a atteint 418.259 passagers de janvier à ce jour, répartis entre 320.456 passagers sur le réseau domestique (76,5% du trafic de l’aéroport d’Alger), et 94.976 sur le réseau international (plus de 22,5% du trafic).
Selon lui, les dessertes à l’international ont été « exclusivement effectuées dans le cadre du rapatriement de ressortissants étrangers de l’Algérie vers d’autres pays, vu que les vols internationaux réguliers ont été suspendus », depuis le 17 mars dernier.
Concernant les compagnies qui assurent ces vols de rapatriement, M. Allache a énuméré Air France « qui assure un vol quotidien » vers la France, ASL qui dessert, aussi, l’Hexagone, Turkish Airlines qui effectue des vols vers Istanbul, ainsi que Lufthansa, Qatar Airways et la Royal Air Maroc.
La fréquence de ces dessertes varie d’un mois à un autre, « selon la demande des compagnies et aussi un programme qui est validé par les autorités algériennes », a-t-il expliqué.