Le délégué national aux risques majeurs au ministère de l’Intérieur, Abdelhamid Afra a révélé aujourd’hui que la culture algérienne de l’assurance contre les risques majeurs est absente, notant que seuls 10% sont assurés contre les catastrophes naturelles.
M. Afra a déclaré à la radio nationale que bien que la loi de 2003 oblige les citoyens à s’assurer contre les risques majeurs, le pourcentage d’assurés ne dépasse pas 10%, et la plupart d’entre eux sont uniquement destinés à des transactions commerciales.
Le représentant du ministère de l’Intérieur a souligné la nécessité d’adopter les quatre étapes de la gestion des risques, qui sont liées à la prévention, à la prévision, à l’intervention, à la récupération ou au retour au stade normal.
Il a déclaré que dans le passé, la prévision et la prévention avaient été abandonnées face aux dangers, et que seule la phase d’intervention était invoquée, ajoutant que « cette étape coûte au Trésor environ 34 milliards de dinars, bien que l’argent aurait pu être économisé si les risques ont été anticipés grâce à la mise en œuvre de la phase de prévision. «