L’ancien ministre de la Communication et de la Culture, Abdelaziz Rahabi, s’est exprimé, samedi, sur le rapport remis par l’historien français Benjamin Stora au président français Emmanuel Macron, portant « sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie ».
« Le rapport Stora ne prend pas en compte la principale demande historique des algériens , la reconnaissance par la France des crimes commis par la colonisation », a estimé Abdelaziz Rahabi dans un post sur son compte Twitter.
Selon lui : « Il ne s’agit ni de repentance, notion étrangère aux relations entre Etats ni de fonder une mémoire commune, les deux pays étant héritiers de deux mémoires antagoniques sur cette question. »
« Pour les reste , chacun doit assumer son passé et les deux Etats sont tenus de mettre en place les conditions d’une relation apaisée et tournée vers l’avenir », a-t-il conclu.
1/2 Le rapport Stora
— Abdelaziz Rahabi (@AbdelazizRahabi) January 23, 2021
ne prend pas en compte la principale demande historique des algériens , la reconnaissance par la France des crimes commis par la colonisation. Il ne s'agit ni de repentance, notion étrangère aux relations entre Etats ni de fonder une mémoire commune,
2/2
— Abdelaziz Rahabi (@AbdelazizRahabi) January 23, 2021
les deux pays étant héritiers de deux mémoires antagoniques sur cette question . Pour les reste , chacun doit assumer son passé et les deux Etats sont tenus de mettre en place les conditions d'une relation apaisée et tournée vers l 'avenir .
Mercredi dernier, l’historien Benjamin Stora a remis son rapport à Emmanuel Macron. Stora a formulé en tout 22 recommandations pour parachever une réconciliation entre les deux peuples français et algérien.
Le même jour, la présidence française a indiqué que la France envisage des « actes symboliques », mais annonce qu’il n’y aura « ni repentance ni excuses » à la suite de la remise d’un rapport sur la colonisation et la guerre d’Algérie par l’historien Benjamin Stora à Emmanuel Macron.
Pour le moment, aucune réaction officielle n’a été enregistrée côté algérien. Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a chargé le directeur des archives nationales, Abdelmadjid Chikhi, de travailler sur la question mémorielle, en collaboration avec Benjamin Stora.