Khaled Belbel, président de la Fédération nationale de l’agroalimentaire (FNA), affilié à la Confédération algérienne du patronat (CAP), a expliqué la raison de la hausse des prix des pâtes alimentaires, enregistrée dernièrement.
Dans une déclaration ce lundi à l’agence officielle APS, M. Belbel a indiqué que cette hausse des prix des pâtes alimentaires est notamment causée par le « monopole » de certains opérateurs qui en « profitent pour multiplier leurs bénéfices ».
Selon lui, vue la fermeture de certaines usines en raison de l’implication de leurs propriétaires dans des affaires de justice, certains producteurs se sont retrouvés « seuls sur le marché », ce qui a créé une sorte de « monopole » dont ils profitent pour multiplier leurs bénéfices, durant cette période, en se basant sur la loi de l’offre et de la demande.
D’où la nécessité, selon lui, de multiplier les contrôles et sévir pour épargner le consommateur qui est la première victime des ces agissements, précisant que la Fédération a, certes, pour rôle de défendre les investisseurs, mais pas au détriment du citoyen.
Hausse des prix du blé sur les marchés internationaux et des taxes douanières
D’autre part, il a évoqué la hausse des prix du blé sur les marchés internationaux ainsi que la hausse des taxes douanières, en relevant que les producteurs des pâtes alimentaires « se plaignent de l’absence de subventions » de la part des pouvoirs publics.
Le responsable a indiqué que ces opérateurs demandent à bénéficier de quotas subventionnés de blé et de semoule, ce qu’il a considéré « impossible » vu que les subventions ne concernent que les produits destinés directement aux consommateurs.
Le président de la Fédération a rappelé que la FNA a, de tout temps, demandé à subventionner les agriculteurs, afin qu’ils puissent augmenter leur production et ainsi permettre à l’Etat de réduire la facture d’importation des matières de première nécessité telles que le blé ou encore la poudre de lait.
Considérant que la Fédération, au même titre que Confédération algérienne du patronat (CAP) à laquelle elle est affiliée, est un « partenaire des pouvoirs publics », M. Belbel a rappelé quelques propositions de la fédération pour le développement de la filière agroalimentaire.
Il s’agit, entre autre, de désigner des administrateurs pour gérer toutes les usines dont les propriétaires sont poursuivis en justice pour la préservation des emplois et aussi la poursuite de la production en vue d’atteindre l’autosuffisance.