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Le sort de l’usine Renault sera débattu prochainement

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« Le sort de l’usine Renault de Oued Tlélat sera débattu prochainement », a fait savoir le wali d’Oran, Messaoud Djari, cité par le journal l’Expression dans son édition de ce lundi 21 décembre 2020.

Le wali d’Oran a précisé que « cela se fera sur la base du cahier des charges mis en place par le gouvernement ». 

La direction du constructeur français a décidé, en accord avec le syndicat de l’entreprise affilié à l’UGTA, d’appliquer « un plan social qui prévoit le licenciement économique de 476 travailleurs, 200 contractuels dont les contrats sont arrivés à terme et le maintien de 500 salariés en chômage technique », avait rapporté le 23 novembre 2020 le quotidien Liberté. 

Les salariés licenciés ont droit à « une  indemnité de départ de trois mois de salaire par an pour les opérateurs et un mois et demi par an pour les managers ».

Les 500 travailleurs maintenus en chômage technique percevront 70% du salaire jusqu’à  la  fin  de  l’année  2020  en  attendant une éventuelle reprise de l’activité, précise le même média.

En février dernier, la direction de Renault Algérie avait décidé de mettre ses employés au chômage technique dès mars 2021, en garantissant un taux de 100% du salaire de base pour le mois de mars et 90% pour le mois d’avril.

Toutefois, Renault Algérie avait décidé, en mai dernier, en accord avec les syndicats, de mettre ses employés au chômage technique pour trois mois supplémentaires, en garantissant un taux de 70% du salaire de base.

Pour rappel, l’usine de Renault Algérie est à l’arrêt depuis plusieurs mois en raison de la suspension de l’importation des kits CKD/SKD destinés au montage de véhicules.

Dans un entretien accordé au journal français Le Figaro en février dernier, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, avait critiqué l’usine de Renault en Algérie.

« L’usine Renault qui est ici n’a rien à voir avec celle qui est installée au Maroc. Comment créer des emplois alors qu’il n’y a aucune intégration, aucune sous-traitance? », a-t-il dit, avant d’annoncer la fin des importations des kits destinés aux usines de montage de véhicules. « Nous allons par exemple arrêter l’importation de kits automobiles », a annoncé le président Tebboune.

 
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