Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar prévoit une hausse de 12% des exportations nationales en hydrocarbures en 2021, avec un volume total atteignant les 92 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP).
« Pour l’année 2021, une production primaire d’hydrocarbures attendue de près de 188 millions de TEP et un niveau d’export de l’ordre de 92 millions de TEP, en hausse de 12% par rapport à 2020 », a-t-il précisé dans un entretien accordé à l’agence de presse et Magazine international ‘’Bloomberg’’.
Pour le pétrole brut, il a avancé qu’en fonction de l’application du quota OPEP+, soit environ 912 000 barils/ jour, ce qui amènera à exporter, après satisfaction du marché national, autour de 30 millions de tonnes en 2021, soit le tiers (1/3) des exportations totales des hydrocarbures.
Pour le Gaz naturel, le niveau d’exportation pour l’année 2021 s’élèvera à 51 milliards de m3, dont 37 milliards de m3 par gazoducs et 14 milliards de m3 sous forme de GNL, a –t-il indiqué.
Pour rappel, la production nationale des hydrocarbures a enregistré une baisse de 10% entre janvier et septembre 2020 par rapport à la même période en 2019, atteignant ainsi les 103 millions TEP, tandis que le volume des exportations a enregistré une baisse de 14%.
S’agissant de la situation du marché pétrolier en 2021, le ministre s’est dit optimiste en déclarant ‘’si le mois de janvier est en général difficile du point de la demande pétrolière, les autres mois sont meilleurs en tenant compte de la saisonnalité’’.
Il a également observé que le pic des contaminations de la seconde vague de la pandémie semble avoir été dépassé dans beaucoup de régions, et que la demande pétrolière en Asie, notamment en Chine et en Inde, continue à évoluer de manière favorable.
Il a, d’autre part, estimé que la fourchette de prix de baril acceptable pour l’Algérie en 2021 est entre 45-55 dollars/b le baril.
APS