Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, s’est exprimé, mardi, sur l’affaire du fuel frelaté qui a éclaté au Liban dont les autorités ont impliqué SPC Londres (filiale de Sonatrach).
Intervenant sur la chaîne Echourouk News TV, Toufik Hakkar a précisé que cette affaire ne concerne pas la société mère Sonatrach mais sa filiale implantée à Londres. Selon lui, cette filiale à son propre règlement et elle est libre dans l’achat et la vente des produits pétroliers.
Le PDG de Sonatrach a rappelé que SPC Londres a signé en 2005 un contrat avec le ministère libanais de l’énergie et de l’eau pour la fourniture du fuel utilisé dans la production de l’électricité au Liban.
Selon Toufik Hakkar, de 2016 à 2019, il n’y avait aucun problème, et début 2020, ils ont commencé à parler du fuel frelaté. « Il n’y avait pas de fuel frelaté, mais, il y avait une norme qui peut-être n’était conforme aux clauses du contrat », a précisé le PDG de Sonatrach, qui a ajouté que la SPC Londres avait pris ses précautions et a remplacé la cargaison avec une autre et l’affaire a été close.
« Cette affaire a été utilisé d’une manière horrible contre l’Algérie et Sonatrach », a indiqué Toufik Hakkar qui a ajouté que cette affaire ne concerne pas Sonatrach. « Il n’y aucun cadre de Sonatrach poursuivi dans cette affaire », a-t-il dit.
Selon lui, s’il y a une problématique dans l’exécution du contrant, l’affaire concerne SPC Londres et le ministère libanais de l’énergie et le contrat stipule que la poursuite judiciaire se fait dans les tribunaux britanniques.
« Nous considérons cette affaire est libano-libanaise », a-t-il dit, en ajoutant qu’après cet incident, SPC Londres a pris la décision de ne plus renouveler son contrat avec le ministère libanais de l’énergie.