La première saison agricole de culture du colza en Algérie a démarré mardi depuis la ferme pilote « Boulechfar Hocine » de la commune d’El Khroub (Constantine) en présence du directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Abderrahmane Bouchahda, représentant le ministre de l’Agriculture et du développement rural.
Dans une déclaration à la presse, en marge du lancement de la culture du colza, Bouchahda a indiqué que l’opération concerne dix wilayas à l’Est du pays en plus de la wilaya de Saïda à l’Ouest et s’inscrit dans le cadre de la feuille de route du secteur de l’agriculture relative aux cultures industrielles.
« Le colza est une culture de plante à l’huile que l’Algérie entend lancer dans le but de contribuer à réduire la facture des importations des huiles et des fourrages », a affirmé le même responsable.
Il a également porté l’accent sur l’importance économique de la production de l’huile de table, assurant que la culture du colza qui aura lieu sur les terres incultes contribue par les longues racines de cette plante à la fertilisation du sol et l’amélioration de ses rendements.
Les restes de cette plante riche en protéines seront utilisés après l’opération d’extraction de l’huile comme aliment de bétail et de volailles, a-t-il encore noté.
L’OAIC a mobilisé à travers les coopératives de céréales et légumes secs (CCLS) les conditions nécessaires dont les semences, les fertilisants les produits phytosanitaires pour accompagner les agriculteurs investisseurs impliqués dans ce projet de création d’un premier noyau de cette culture « stratégique », a affirmé son directeur général.
Il a également assuré que 100 points de stockage de proximité d’une capacité cumulée de 5 millions quintaux seront créés à travers le pays pour le stockage des céréales.
La wilaya de Constantine a consacré une superficie de 853 hectares exploités par 58 agriculteurs et 8 fermes pilotes pour la culture du colza, selon les explications des cadres de la direction locale des services agricoles.
APS