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Six partis islamistes réitèrent leur appel pour voter contre le projet de la nouvelle constitution

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Six partis politiques issus de la mouvance islamique qui appelle à voter contre la constitution ont rendu ce mercredi un communiqué de presse dans lequel ils dénoncent le contenu et la manière de la préparation des amendements de la constitution qui sera soumis au referendum le 1er novembre prochain.

Dans une déclaration commune signée ce mercredi par les six partis politiques, MSP, Mouvement Nahada, PJD, Mouvement Azem, Union nationale pour le changement et MSD,  il est indiqué que le peuple algérien n’a pas encore réalisé ses ambitions sur lesquelles il s’est révolté le 22 février 2019.

De ce fait, ils signalent « le bouleversement du chemin emprunté par le projet d’amendement de la constitution, car selon leur dires, « il manque de crédibilité et de transparence, à commencer par la nomination d’un comité non représentatif et déséquilibré et l’insistance à le maintenir malgré de nombreuses demandes pour le changer afin d’aboutir à un consensus ».

Selon le communiqué de ces partis, les résultats de ce travail « ont été choquants et décevants, signalant son passage  «urgent au parlement » ainsi que « la fermeture des médias et les restrictions à imposées aux partis opposants au projet et ceux qu’il el rejettent.  Les signataires ont mentionné aussi « l’absence de dialogue et de consultation réels » sur le projet ainsi que « l’absence de personnes pour en discuter, ce qui le rend loin d’un « consensus et le consensus national ».

Abdarezak Makri et ces collègues d’autre partis signataires de la déclaration, ont aussi souligné que le projet d’amendement de la constitution ne répond pas aux aspirations des martyrs de la révolution du 1er novembre 54 », et ne répond pas « aux demandes du mouvement populaire du 22 février 2019 », n i « aux espoirs du peuple algérien qui aspire d’un changement réel et global, et ne tient pas les promesses du président de la République».

Dans leur déclaration ces partis ont dénoncé « l’insistance à restreindre les droits et libertés par des renvois fréquents à la loi », et « l’approfondissement des ambiguïtés dans les questions d’identité et à compliquer la nature du système politique en perpétuant le modèle présidentiel totalitaire». Ils ont aussi mentionné, «l’absence de séparation des pouvoirs et l’échec de l’indépendance totale du pouvoir judiciaire».

Dans la déclaration, les partis ont condamné « les pratiques arbitraires qui ont accompagné la campagne référendaire en empêchant les partis et les personnalités qui rejettent le projet d’amendement constitutionnel de leur droit d’expression », en dénonçant les « restrictions à l’accréditation des partis politiques et la fermeture continue des médias en face cette catégorie, ainsi que l’affaiblissement du rôle de l’Autorité  nationale indépendante des élections en interférant avec ses pouvoirs légaux ».

A la fin ils ont retiré leur appel, au vote contre le projet de la constitution, qu’il rejettent. 

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