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Chitour : « des centrales solaires en partenariat avec des pays développées pour gagner du temps »

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Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems-Eddine Chitour a indiqué, jeudi à Alger que la problématique de la consommation électrique dans le pays impose l’introduction des énergies renouvelables dans le cadre d’un modèle énergétique flexible avec l’objectif d’atteindre 50% d’énergies renouvelables d’ici à 2030.

S’exprimant à l’occasion d’une réunion des Points focaux des ministères sur la transition énergétique pour un développement humain durable, M. Chitour a relevé que ce modèle énergétique doit être « flexible » afin qu’il puisse diminuer la part des énergies fossiles petit à petit au profit des énergies renouvelables.

« Pour arriver à ce but il faut mettre en place des centrales solaires en partenariat avec des pays développées dans ce domaine tels que la Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne et ce pour gagner du temps et passer rapidement aux énergies renouvelables ».

« Un institut spécialisé dans les énergies renouvelables va être mis en place en 2021 à Sidi Abdellah (Alger) pour former des experts dans la gestion des centrales solaires », a annoncé le ministre.

« On commencera par une  première promotion de 20 experts qui seront chargés après la fin de leur formation de gérer ces centrales qui seront construites dans le cadre de ces partenariats », a expliqué M. Chitour.

Et pour un développement d’un portefeuille des projets d’énergies renouvelables pluriannuel en moyenne de 1.000 MW/an en petites centrales en fonction de la demande (agriculture, industrie et habitat..), le ministre a proposé la création d' »une société de développement et réalisation des centrales d’énergies électriques renouvelables ».

M. Chitour a affirmé, que l’Algérie vise en 2021 une économie d’énergie électrique de l’ordre de 10% en réduisant la consommation dans certains secteurs et à leurs tête le secteur du transport qui absorbe, à lui seul, 40% de l’énergie produite.

« La réduction de 10% de la consommation énergétique équivaut à 45 millions de barils de pétrole que l’on peut laisser pour les générations futurs », a-t-il relevé.

APS

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