Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné dimanche, lors de la réunion du Conseil des ministres, l’application des peines maximales, sans possible allègement ou grâce, contre les auteurs de crimes d’enlèvement de personnes, et ce « quelques soient les tenants et aboutissants de l’acte d’enlèvement ».
Lors de la présentation du projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre les crimes d’enlèvement des personnes, le président de la République a insisté sur « que la Loi fasse la distinction entre les affaires liées à l’état civil, à l’instar des cas d’enlèvement d’enfants issus de mariages mixtes, et celles s’inscrivant dans le cadre de la protection et de la lutte contre l’enlèvement pour éviter les dilutions ».
De même qu’il a enjoint qu’il soit donné aux associations de la société civile un rôle clé dans la lutte contre ce fléau étranger à la société algérienne, à travers la constitution en tant partie civile.
Intervenant sur le projet de loi, le Président de la République a souligné « l’engagement de l’Etat à protéger les citoyens, à renforcer la justice et la primauté de la loi en vue de consolider le processus démocratique et restaurer l’autorité de l’Etat pour être juste et protecteur des faibles au vu de la propagation du phénomène d’enlèvement, étranger à notre société ».
APS