Le ministre de l’énergie Abdelmadjid Attar a exhorté la France d’assumer sa responsabilité envers les conséquences des déchets nucléaires qu’elle a laissé en Algérie après les essais effectués dans les années 60.
Interrogé par la presse en marge de la journée d’information sur la protection physique des installations nucléaires et la sécurité des sources radioactives, organisée par le Commissariat à l’énergie atomique (Comena), Attar à propos de la question des déchets radioactifs générés par les essais nucléaires de la colonisation française dans le sud du pays, a fait savoir que « la France doit ôter l’ensemble de ces déchets » laissés en Algérie depuis plusieurs années, l’appelant à prendre « ses responsabilités».
Par ailleurs, Attar a indiqué que l’Algérie, conformément à ses obligations et à ses engagements internationaux, attache une « importance particulière » à ces différents aspects de sécurité nucléaire. Il a encouragé à cet effet l’initiative du Commissariat à travers le centre de formation et l’appui à la sécurité pour les actions de formation dans le domaine de la sécurité nucléaire « dispensé aux organismes compétents et exploitants concernés au niveau national et sa contribution aux activités du réseau international des centres de sécurité nucléaire au niveau international et dont nous soutenons les efforts ».
De plus, lors d’un point de presse en marge de cette rencontre, le ministre de l’Energie a rappelé que le pays dispose d’installations, de laboratoires et de cadres qui activent dans un domaine où sont présentes des radiations nucléaires, soulignant la nécessité de sensibiliser l’ensemble du personnel opérant dans les installations nucléaires ou près des sources de radiation.