Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a pointé du doigt, ce jeudi à Alger, « des bureaucrates qui entravent l’action du président de la République, du gouvernement et des cadres au niveau local ».
« Il y a des problèmes, des questions difficiles, les conditions sanitaires (Covid-19), il y a des problèmes financiers (…). Mais il y a aussi une logique bureaucratique », a déclaré Abdelaziz Djerad au deuxième et dernier jour de la rencontre gouvernement-walis qui s’est tenue au Palais des Nations à Club des Pins à l’ouest d’Alger.
« Quand je dis la bureaucratie, je veut dire les bureaucrates. Quand on parle de la bureaucratie, les gens la voit comme un concept théorique. Il y a des bureaucrates qui entravent l’action du président de la République, du gouvernement et des cadres au niveau local », a indiqué le Premier ministre.
« C’est une réalité », a ajouté Djerad, estimant que la bureaucratie empêche de sortir d’une situation donnée, que ce soit au niveau des zones d’ombre, du développement local, la numérisation…etc.
Au terme de la première journée de la Rencontre Gouvernement-walis, Djerad a affirmé que la bureaucratie « est le premier ennemi » de l’administration.
Il a relevé que des décisions émanant de la présidence de la République et du Gouvernement n’avaient pas été appliquées, citant, à titre d’exemple, le non versement des primes prévues pour certaines catégories de travailleurs confrontés à la pandémie du Coronavirus.
Le Premier ministre a estimé que l’économie ne saurait être prospère dans un contexte marqué par la prolifération de la bureaucratie.