L’ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rahabi, a dénoncé, ce mardi, « la confiscation des libertés à travers des décisions de justice visant les militants politiques dans le cadre du Hirak ou dans un tout autre cadre, est une pratique d’une époque révolue ».
Pour Abdelaziz Rahabi, « ces pratiques inacceptables neutralisent les initiatives visant à trouver une sortie pacifique et consensuelle de la crise multidimensionnelle que traverse l’Algérie », a-t-il écrit dans une déclaration publiée sur sa page Facebook au lendemain de la condamnation du journaliste Khaled Drareni à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi Mhamed à Alger.
« La politique d’emprisonnement de tout citoyen, avant que la vérité ne soit révélée et que l’accusation ne soit prouvée, alors qu’il ne représente pas une menace probante contre l’ordre public ou la sécurité nationale et offre des garanties légales, ne fera de l’Algérie ni un pays ni plus juste ni plus fort », a-t-il dit.