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Déclarations de Khaled Drareni devant le tribunal

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Le site Casbah Tribune a partagé, le lundi 3 août sur sa page Facebook, des déclarations de Khaled Drareni devant la juge près le tribunal de Sidi Mhamed à Alger où s’est ouvert le procès du journaliste et ses co-accusés Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche (en liberté provisoire).

D’emblée, Khaled Drareni a expliqué : « J’ai pratiqué mon travail de journaliste indépendant et libre, j’ai couvert les marches du mouvement, y compris les manifestations pro-vacances, lorsque je donne au lecteur l’information et c’est un droit constitutionnel du citoyen, lorsque je ne partage pas la haine et la vérité, je garde l’unité Patriotisme.. Je suis un journaliste impartial qui ne fait que mon travail. »

La juge affronte Khaled Drarni avec des publications critiques de l’autorité et Khaled Drareni répond : « Je suis journaliste et citoyen et j’ai le droit de donner mon avis mes publications ne contiennent pas d’insultes . »

La juge a ensuite demandé à Khaled Drareni pourquoi il a publié la déclaration pour coordonner la transition démocratique. Drareni a répondu : « Je suis journaliste, je ne trouve pas de problème dans la transmission d’une déclaration à des partis initialement agréés par l’autorité ! C’est au fond mon travail. »

La juge demande à Khaled pourquoi il était présent le 7 mars. Khaled Drareni a expliqué : « J’habite sur la rue Didouche, j’ai entendu la voix des manifestants et je suis descendu pour couvrir les manifestations, je n’ai pas appelé à l’incitation, mais j’ai fait mon travail de presse. »

A la fin de l’interrogatoire, la juge lui a fait savoir qu’il pouvait se reposer. Le journaliste a répondu : « je reste debout, je suis toujours debout ».

Khaled Drareni est poursuivi pour « incitation à un rassemblement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ». Le fondateur du site d’informations Casbah Tribune, correspondant de la chaîne française TV5 Monde et de l’ONG Reporters sans frontières (RSF) en Algérie, a été arrêté samedi 07 mars dernier alors qu’il couvrait une manifestation populaire à Alger.

Le 10 mars, il a été libéré et placé sous contrôle judiciaire après trois nuits passées en grade-à-vue. Le 29 du même mois, le tribunal de Sidi M’hamed l’a mis sous mandat de dépôt.

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