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Des centaines d’Algérien(ne)s bloqués à l’étranger interpellent le président Tebboune

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Ils sont des centaines d’Algériens, bloqués à l’étranger, qui interpellent le président de la République Abdelmadjid Tebboune afin de les rapatrier en Algérie.

Une lettre ouverte a été envoyée au Président Tebboune, signée par plus de 600 personnes.

« Au lendemain de la célébration de la fête de l’indépendance nationale qui a coïncidé cette année avec le rapatriement des ossements de nos valeureux martyrs, morts au champ d’honneur pour que vive l’Algérien(ne) libre et digne, nous, Algérien(ne)s bloqués à l’étranger, interpellons votre excellence, sur la situation dégradante, indigne et inhumaine que nous subissons à l’étranger, depuis la fermeture des frontières, loin de nos familles et de notre pays », lit-on dans la lettre dont nous détenons une copie.

Elle poursuit « Monsieur le Président, Cela fait maintenant quatre mois que nous sommes abandonnés à l’étranger, épuisés moralement et démunis financièrement, nous (sur)vivons dans des conditions de vie misérables, certains d’entre nous sont tombés en dépression, en apprenant la perte d’un proche en Algérie. En dépit de notre inscription à la compagne de rapatriement lancée par le Ministère de l’intérieur au début du mois d’avril, aucune information n’a filtré sur notre programme de rapatriement. Les services consulaires sont dans la plus part des temps injoignables, ou au mieux, nous demandent de « patienter encore et encore … » ! Monsieur le Président, Au mois de mars, nous nous sommes retrouvés bloqués à l’étranger pour diverses raisons, professionnelles ou personnelles. Malgré la possession de titres de voyage valables, la pandémie de la COVID-19 nous a contraints à prolonger notre absence pour préserver la santé de nos concitoyens. Aujourd’hui, après quatre mois d’attente interminable, notre patience a atteint ses limites ».

Ils sont des mères et pères loin de leurs enfants, des filles et fils loin de leurs parents, des frères et sœurs loin de leurs familles. A préciser qu’ils ne sont ni résidents, ni détenteurs de la double citoyenneté.

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