- Advertisement -
Le volume de blé importé par l’Algérie devrait augmenter de 15,3 % à 7,5 millions de tonnes durant la saison 2020/2021, selon les prévisions pour le marché céréalier du
Département de l’Agriculture des Etats-Unis (USDA) publiées le mois de mai écoulé.
La même source relève toutefois que les prévisions pour les importations algériennes de blé restent teintée d’incertitudes en raison de la baisse des réserves de devises étrangères du pays, liée à la crise économique engendrée par le coronavirus.
Selon l’USDA, la chute de la production de blé de certains pays de l’Afrique du Nord, pourrait faire de la région le premier importateur mondial de blé et l’Egypte sera toujours le premier acheteurs avec 43 % du total des importations réalisées par les pays de la région.
Les prévisions du Département d’Etat américain à l’agriculture tablent sur des importations par les pays de l’Afrique du Nord qui pourraient grimper à 29,7 millions de tonnes, soit 7,4 % de plus que la saison précédente durant la campagne démarrant en juillet prochain. Ce niveau d’importation placera la région devant l’Asie du Sud-Est, l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient, les autres moteurs de la consommation mondiale de blé.
Au Maroc, les volumes importés devraient atteindre un chiffre record de 5,8 millions de tonnes en raison notamment d’une production prévue en baisse de 33 % durant ladite saison sur fond de sécheresse. Du côté de la Tunisie, une hausse du tiers des importations à 2,5 millions de tonnes de blé est escomptée du fait également d’une importante contre-performance de l’appareil de production. En Egypte, principal importateur mondial, les volumes devraient être presque stables en 2020/2021, les achats devant se situer autour de 13 millions de tonnes selon l’USDA.
- Advertisement -