L’Association du transport aérien international (IATA) a publié hier une analyse qui révèle que la dette de l’industrie mondiale du transport aérien pourrait atteindre 550 milliards $ d’ici la fin de l’année. Cela représente selon son communiqué une augmentation de 120 milliards $ par rapport à la dette au début de l’année, rapporte Air Journal.
Une portion de 67 milliards $ de la nouvelle dette est associée aux prêts gouvernementaux (50 milliards $), aux impôts différés (5 milliards $) et aux garanties de prêt (12 milliards $).
Une portion de 52 milliards $ provient de sources commerciales, notamment les prêts commerciaux (23 milliards $), les dettes sur les marchés financiers (18 milliards $), les dettes associées aux nouveaux contrats de location-exploitation (5 milliards $) et l’accès aux facilités de crédit existantes (6 milliards $).
L’aide financière « est une bouée de sauvetage pour traverser la pire des crises sans mettre fin aux opérations », reconnait l’IATA. Mais durant la période de redémarrage qui suivra plus tard cette année, l’endettement aura connu une augmentation massive de 28%.