Des résultats encourageants reflétés par un « bon rendement » ont été obtenus, dans une expérience pilote de culture de safran, menée par un investisseur privé à Djelfa, a-t-on appris, mercredi, auprès de la direction des services agricoles de la wilaya (DSA).
Ce constat a été fait lors d’une visite d’inspection du responsable du secteur agricole local, Ali Bendjoudi, au niveau d’une exploitation privée, de la sortie sud de la ville de Djelfa, abritant cette expérience de culture de safran, qui en est à sa 2eme phase de récolte de bulbes de safran, dont le rendement a été jugé « très bon », selon le constat fait sur place.
Le DSA s’est particulièrement félicité de cette « bonne campagne de récolte », qu’il a qualifiée d’ »encourageante », d’autant plus que cette réussite est en partie due au fait que le jeune porteur de ce projet a bénéficié d’une « formation sur la culture du safran, organisée précédemment par la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya », a-t-il souligné.
« La production de bulbes obtenues, pour cette fois, a été multipliée par six à sept fois, soit bien plus que les prévisions qui tablaient sur une multiplication du rendement par cinq à six », a assuré, à l’occasion, le promoteur de cette première expérience du genre à Djelfa, Abderrahmane Khelili Banouh, non sans souligner la « très bonne qualité des bulbes (de grande taille), dont la culture s’est faite sans engrais », a-t-il affirmé.
Sachant que cette safranière s’étend sur une surface de pas plus de 3.500 m2, au vue des frais exorbitants de cette culture (plus de cinq millions de da). Les mêmes résultats encourageants ont été déjà obtenus lors de la première opération de récolte, réalisée deux mois seulement après l’opération de mise en terre. Soit en décembre dernier, « où une assez bonne quantité de stigmates ont été cueillies », a indiqué M.Banouh.
Selon le responsable du bureau de formation et d’orientation agricole à la DSA, Said Essaid, la culture du safran, ou de l’ »or rouge », est « particulièrement adaptée au sol et au climat de Djelfa », d’ou l’intérêt, a-t-il ajouté, de « tirer profit de cette expérience, pour son élargissement à d’autres régions de la wilaya de Djelfa, au vue de sa rentabilité économique », a-t-il observé.
A noter, également, que le jeune Abderrahmane Khelili Banouh , vient de se lancer dans une 2eme expérience pilote, sur une surface mitoyenne à sa safranière, consistant dans la culture de prés de 1000 plants de poire-melons. Une première dans la wilaya pour ce type de fruit originaire d’Amérique latine.
APS