Le Président-directeur général (PDG) de l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP), Larbi Ounoughi s’est exprimé dimanche sur la situation actuelle de cette entreprise publique.
S’exprimant sur les ondes de la Chaîne I de la radio nationale dont les propos ont été rapportés par l’agence officielle, M. Ounoughi a déploré la situation financière de l’Anep devenue ces dernières années, selon lui, une véritable « caverne pour le pillage systématique ».
Le PDG de l’Anep a révélé que « des enquêtes menées par des services de la Gendarmerie nationale et des Finances sont en cours, en plus d’une opération de révision qui sera lancée prochainement ».
Par ailleurs, s’agissant de la distribution de la publicité à la presse, Ounoughi a fait savoir qu’elle sera soumise à des normes que tous les titres doivent remplir afin d’assurer une « distribution équitable » et avancer selon « une méthode claire et transparente dans la gestion de la publicité ».
A ce propos, il a fait état de « 15 normes de distribution arrêtées jusque-là en attendant la promulgation de la loi sur la publicité », indiquant que ces normes « seront présentées au Conseil de l’administration pour approbation et diffusées pour enrichissement ».
Selon lui, l’erreur dans la gestion de la publicité réside en « l’absence de paramètres et de normes exactes pour sa distribution et cela depuis la création de l’Anep même », a-t-il déploré, affirmant que « cette ère est révolue » et que la distribution de la publicité « une fois soumise aux paramètres n’acceptera aucune intervention quel qu’en soit l’auteur » comme ce fut le cas avant.
La publicité est considérée comme « un soutien indirect » au journal et « non un droit » comme le concevraient certains, a tenu à souligner le P-dg de l’Anep qui, a-t-il dit, « ne détient pas le monopole du marché publicitaire mais le gère et veille à la distribution des deniers publics en toute équité et transparence ».