AccueilActualitéNationalDroits humains : Aïcha Zinaï claque la porte du CNDH

Droits humains : Aïcha Zinaï claque la porte du CNDH

Date:

- Advertisement -

Aïcha Zinaï, membre du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a annoncé, dimanche 29 mars 2020, son retrait définitif de cette institution qu’elle estime « ne sera pas en mesure de s’acquitter de ses pouvoirs et fonctions qui lui sont confiés par la constitution et la loi ».

Dans une déclaration postée sur Facebook intitulée « Retrait et appel à l’époque de la couronne », Aïcha Zinaï écrit : « Je déclare aujourd’hui avec regret, mais avec une grande détermination ma décision de me retirer définitivement de la Fondation Nationale des droits de l’homme : Le Conseil national des droits de l’homme, selon son dernier nom après avoir été promu à un organe constitutionnel sur la base des textes 198 et 199 De la constitution. »

« Ces institutions existent dans la plupart des pays du monde et sont des piliers essentiels pour la protection et la promotion des droits de l’homme sur la base de la coordination entre l’état et le système international des droits de l’homme et les instruments internationaux et régionaux », souligne-t-elle.

Et d’ajouter : « Mon retrait vient de ma pleine conviction – après une forte résistance – que cette institution ne sera pas en mesure de s’acquitter de ses pouvoirs et fonctions qui lui sont confiés par la constitution et la loi. »

Pour Aïcha Zinaï : « Cette institution a été perdue depuis des années et est toujours sous le cadre de l’administration dont les fonctions essentielles ne devraient pas dépasser la supervision de la gestion administrative et financière. »

« Cela se produit dans le cadre du mouvement populaire béni que connaît le pays contre les pratiques contraires à l’état de droit et de droit. Il est regrettable que cela se produise sous la garde du Président Abdelmadjid Tebboune, qui continue d’insister dans toutes ses discours et orientations stratégiques de l’état sur le respect des droits de l’homme », a-t-elle ajouté.

Et de conclure : « Si je me retire, je lance mon appel à monsieur le président de la République comme suit :  »Dans le contexte des changements constitutionnels en cours, il est impératif de revoir pleinement la conception et la structure de cette institution afin qu’elle puisse suivre vos efforts sincères – malgré les difficultés – pour établir un état de droit. »

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles