Le droit des moudjahidine et des ayants-droit dans la comptabilisation des années de la Révolution comme période de travail effectif ouvrant droit au versement d’une pension de retraite, est juridiquement consacré par l’Etat, a affirmé jeudi le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Tayeb Zitouni.
Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, sous la présidence de Slimane Chenine, tenue en présence de membres du Gouvernement, dont la ministre des Relations avec le Parlement, Bessma Azouar, le ministre des Moudjahidine a expliqué dans sa réponse à une question orale du député Menouar Cheikh concernant l’application de l’article 43 de la Loi 07-99 du 05/04/1999 relative au moudjahid et au chahid, que « l’Etat consacre, en vertu des dispositions des articles 41, 42 et 43 de ladite loi, le droit des moudjahidine et des ayants-droit dans la comptabilisation des années de la Révolution de libération nationale, comme années de travail effectif ».
Le ministère des Moudjahidine assure le paiement de ces charges à partir d’un budget alloué annuellement aux cotisations de la Caisse nationale de retraite (CNR) et à la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) et verse l’écart complémentaire à la pension de retraite des moudjahidine et des ayants-droit.
A une autre question de la députée Souad Tahar Djebar concernant la courte période accordée annuellement aux moudjahidine et aux ayants-droit dans les centres de repos et de soins relevant du secteur, le ministre a indiqué que « la période de 15 jours dans ces centres fixée par la loi vient après consultation des médecins généralistes, ou spécialisés dans la rééducation motrice et la physiothérapie », ajoutant que le séjour peut être prolongé sur avis du médecin et selon l’état de santé de la personne concernée.
Le ministre a fait état de la disponibilité des mêmes prestations médicales pour la rééducation motrice et fonctionnelle au niveau de la plupart des wilayas du pays à travers les annexes des centres de repos et ceux du centre national pour l’appareillage des invalides victimes de la guerre de libération nationale situé à Douera, qui disposent de matériels et d’équipements médicaux modernes pour assurer la physiothérapie et la rééducation motrice.
Il a annoncé, par ailleurs, de nouveaux projets comme le centre de repos dans la wilaya d’Ain Temouchent dont l’entrée en service est prévue au plus tard l’année prochaine, le centre de Bejaia dont le taux des travaux est à 90 %, en sus d’autres centres à Oran, Tlemcen et Tizi Ouzou en attente d’approbation de la part du ministère des Finances pour entamer leur réalisation au début de l’année prochaine.
APS