La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti avoir utilisé la violence lors de la marche du samedi 7 Mars à Alger et nie le fait que ses agents ont été agressifs contre les manifestants.
Selon la même source, les images et publications relayées par des médias et sur les réseaux sociaux sont « fausses ».
La DGSN parle d’une manifestation « non autorisée » enregistrée dans l’une des rues de la capitale. Selon le communiqué, les manifestants ont investi la rue causant le blocage de la circulation et la fermeture des commerces. Les services de police sont intervenus conformément à la loi en vigueur, pour maintenir l’ordre public et rétablir la circulation.
Selon la DGSN, l’intervention a conduit à l’arrestation de participants à la marche « non-autorisée », dont les cas ont été étudiés, précise-t-on dans le communiqué, ajoutant que la majorité des manifestants ont été libérés tandis que d’autres seront présentés devant la justice pour étudier leurs cas.
Rappelons que la marche d’hier à Alger a été violemment réprimée par les forces de l’ordre fortement déployées à Alger Centre. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et d’autres ont été blessés, d’après les images et vidéos partagées par des journalistes qui étaient en train de couvrir cette manifestation. D’ailleurs, le journaliste Khaled Drareni a été embarqué par la police alors qu’il couvrait la marche. Il sera présenté aujourd’hui devant le tribunal de Sidi Mhamed à Alger.
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07/03:
Alger العاصمة
Samedi Hirak populaire:
Les mercenaires du pouvoir mafieux s’acharnent contre les étudiants et les manifestants pacifiques. pic.twitter.com/fSdarTS6m7— Said Touati (@epsilonov71) March 7, 2020
Alerte🇩🇿 عاجل جدا
07/03:
Samedi du hirak populaire:
Répression sauvage contre des manifestants pacifiques à Alger.
قمع وحشي الآن للمتظاهرين السلميين في العاصمة. pic.twitter.com/pifiMVc1ai— Said Touati (@epsilonov71) March 7, 2020