Le ministre du commerce Kamel Rezig a réagit, vendredi soir, au au dernier communiqué de Danone Djurdjura Algérie qui a contesté jeudi les accusations de la Direction du commerce de Blida ayant conduit à la mise sous scellé de son unité de production de produits laitiers dans cette wilaya.
« Le ministère du Commerce accomplit son devoir sur tout le territoire national pour protéger la santé des citoyens et contrôler le marché. Tout ce que font les directions de commerce aboutit à une plainte devant la justice. Les fonctionnaires du ministère sont assermentés et leur travail finit dans la plus part des cas entre les mains de la justice. Quiconque veut remettre en question l’intégrité des agents de contrôle dans l’exercice de leurs fonctions est fautif », a écrit le ministre Kamel Rezig dans un communiqué publié sur sa page Facebook en réaction indirecte au communiqué de Danone Djurdjura Algérie qui a réfuté les accusations portées contre elle.
« Je refuse catégoriquement de douter de leur intégrité et leur patriotisme. (…) les agents de contrôles accomplissent leur devoir sacré pour protéger la santé du citoyen, il n’y a personne et aucune société, qui est au-dessus de la loi », a a indiqué le ministre.
Et d’ajouter : « Nous faisons seulement notre devoir et c’est la Justice qui tranchera dans toutes les plaintes que nous avons déposées contre plusieurs sociétés qui se sont permis d’utiliser des produits périmées et jouent avec la santé du citoyens », a indiqué Rezig qui souligné que « nous ne pouvons pas publier de documents car les affaires sont devant la justice. »
En réponse aux médias et à tous ceux qui remettent en cause le travail de son département et des agents de contrôle, Rezig a indiqué que « la santé du consommateur algérien est une ligne rouge et qu’aucune personne ou société n’est au-dessus de la loi », a-t-il insisté.
Jeudi, Danone Djurdjura Algérie a considéré, dans un communiqué un communiqué publié sur sa page Facebook, « les récentes allégations de la direction du commerce de Blida comme erronées et les sanctions envisagées complètement disproportionnées ».