L’Algérie figure dans la première place des pays qui ont enregistré un nombre important des coupures d’internent en Afrique en 2019, avec six coupures durant toute l’année de 2019.
L’Afrique a eu 25 incidents en 2019 alors que les États tentaient de contrôler la «libre circulation de l’information et de priver les gens de leur droit d’accéder à l’information et à la liberté d’expression» a indiqué un rapport de Access Now.
L’Algérie et de l’Éthiopie étaient responsables des incidents de coupures d’Internet les plus important en Afrique en 2019, lorsque ces épisodes ont grimpé de près de 50%, selon le groupe de défense des droits Access Now.
L’Algérie a connu six incidents et l’Éthiopie en a connu quatre, a indiqué le groupe dans un rapport. Le Bénin, le Zimbabwe, l’Érythrée, le Gabon et le Libéria figurent pour la première fois sur la liste. Au total, le continent a eu 25 occurrences en 2019, huit de plus que l’année précédente, alors que les gouvernements tentaient de contrôler la «libre circulation de l’information, privent les gens de leur droit d’accéder à l’information et à la liberté d’expression», souligne encore le rapport.
Les gouvernements ont justifié leurs actions en affirmant qu’ils étaient destinés à lutter contre les «fausses nouvelles, les discours de haine ou les contenus incitant à la violence» et à titre de mesures de précaution pour «la sécurité publique, la sécurité nationale, les examens scolaires et les problèmes techniques», mentionne encore le rapport de Access Now.
Les fermetures en 2019 étaient plus longues, géographiquement plus ciblées et comprenaient un accès limité aux sites de médias sociaux tels que Facebook et Twitter.
L’Inde figure en tête avec 121 incidents, soit plus de la moitié des 213 événements enregistrés dans le monde. Après l’Inde, le Venezuela est un «leader» mondial des fermetures, d’ailleurs en le pays a bloqué au moins 2019 l’accès en 2019. Après le Venezuela, le Yémen, l’Irak, l’Algérie et l’Éthiopie sont les pays qui ont enregistré la plupart des arrêts.