Prévue ce jeudi à la salle Harcha d’Alger, la conférence nationale des dynamiques de la société civile et des activistes du Hirak, n’a pas été autorisée par les autorités de la wilaya d’Alger.
Selon le journal El Watan, les services de la DRAG de la wilaya d’Alger refusent d’autoriser cette rencontre. « Jusqu’à hier après-midi (mercredi, ndlr), les organisateurs n’ont reçu aucune réponse à leur demande d’autorisation introduite une semaine auparavant. » Précise la même source.
Le vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) et membre du collectif qui a préparé cette conférence devant réunir des participants de plusieurs wilayas, Saïd Salhi dénonce : « Ce silence est synonyme d’un refus d’autorisation de notre conférence. »
Suite au refus des autorités d’autoriser leur conférence, les organisateurs ont annoncé son report hier mercredi. « Nous, dynamiques et activistes du Hirak, avons appelé, dans le cadre de la célébration du 1er anniversaire du mouvement populaire, à l’organisation, le 20 février, d’une conférence nationale unitaire. Après accord des responsables de la salle Harcha Hassan, nous avons introduit une demande d’autorisation auprès de l’administration de la wilaya d’Alger. Nous avons été surpris par l’absence de réponse à notre demande. » Ont-ils expliqué dans un communiqué rendu public, ajoutant : « Devant cette situation, nous sommes contraints de reporter ce rendez-vous. »
Ce n’est pas la première fois que les autorités de la wilaya d’Alger interdisent une conférence des partis, associations ou organisations impliqués dans le mouvement populaire qui célébrera ce weekend son premier anniversaire.
En effet, les assises nationales des Forces du Pacte de l’Alternative Démocratique (PAD) prévues le 25 janvier dernier au palais des expositions Safex à Alger, ont été interdites par les autorités qui ont refusé d’accorder une autorisation, ce qui a contraints les organisateurs à les tenir au siège national du RCD à El Biar sur les hauteurs d’Alger.